Détail du verso de la carte


« Mon cher Bernard,

Nous avons été […] d’avoir de tes nouvelles et le même jour nous avons eu la dépêche nous annonçant l’arrivée de la petite soeur Frédérique, tu as dû être content car c’est long d’attendre.

Je voulais t’envoyer une carte du vieux port de Marseille où j’étais au début du mois, mais en rentrant j’ai eu tellement de travail que je n’ai pas pu faire cette carte mais je te l’enverrai un de ces jours.

Je serais bien heureux d’aller te voir, mais c’est bien loin pour moi à mon âge de faire une randonnée pareille et je ne sais pas si ce pays me conviendrait pour faire des paysages.

Ta mémé se joint à moi pour t’embrasse ainsi que tous. Ton pépé.

(Sur la tranche) J’écrirai demain à tes parents. Bons baisers de la mémé de France. »


Dans le troisième paragraphe de cette carte, Alfred évoque un voyage à Batna, où son fils Maurice s’était installé
après son service militaire. et où sont nés Bernard en 1937 et Frédérique en 1948.
Toujours à la recherche de nouveaux paysages à peindre, cette région au cœur de l’Algérie
n’était peut être effectivement pas la destination première pour cet amoureux des cours d’eau…


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Maurice Veillet
François Veillet